Tout ce qui est excessif est dérisoire. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Maintenant, nous sommes habitués, le ton est donné. Dans quelques semaines, le règlement de l'Assemblée nationale sera voté. Nous savons déjà que M. Copé a décidé qu'il n'y aurait pas de recherche de consensus avec l'opposition, puisqu'il a déjà dit ce matin qu'il y aurait un vote majoritaire. C'est donc la loi de la majorité qui va s'imposer, une loi implacable, celle du rouleau compresseur. Et elle sera imposée par quelqu'un qui fait croire qu'il défend ici les libertés parlementaires, mais qui est là parce qu'il a une stratégie, dont il ne se cache même pas : essayer de se façonner un personnage, avec un seul but, celui d'être candidat à la présidence de la République contre Nicolas Sarkozy. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Ce n'est pas notre problème !
Quoi qu'il fasse, quel que soit le règlement qui sera voté, quelles que soient les méthodes employées, l'intimidation et l'insulte ne marcheront pas : nous serons toujours là, présents pour défendre les Français qui nous ont fait confiance, et pour préparer une alternance fondée sur la liberté, la démocratie, les valeurs républicaines. Croyez-le bien, il y a de quoi faire. Nous continuerons, avec toute la force de nos convictions. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)