Monsieur le haut-commissaire à la jeunesse, le Président de la République a présenté vendredi dernier un plan de très grande ampleur pour l'emploi des jeunes. (« N'importe quoi ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Chacun le sait, les difficultés économiques que nous traversons touchent plus fortement les jeunes que les autres. Moins expérimentés, moins insérés dans l'emploi, ils subissent de plein fouet les effets du retournement économique actuel. Ceux qui sont sur le marché de l'emploi en pâtissent déjà, et ceux qui vont bientôt sortir du système scolaire risquent de trouver porte close.
Il y a donc urgence. Nous ne pouvons pas nous résoudre à laisser nos enfants commencer leur vie professionnelle par l'inactivité ou le chômage, ou manquer cette étape essentielle dans l'accès à l'autonomie qu'est le travail. Nous ne pouvons pas nous résoudre à ce qu'une génération entière soit durablement marquée par de moindres perspectives de carrière, simplement parce qu'elle est née et donc être arrivée sur le marché du travail au mauvais moment.
Il fallait agir vite et fort. Le Président de la République l'avait demandé, le Gouvernement le fait. Nous ne pouvons que nous en féliciter.
À présent, il s'agit de mettre en oeuvre sans attendre le plan pour l'emploi des jeunes et, au-delà, de mener une réflexion globale sur les politiques de la jeunesse, sur lesquelles travaille la commission de concertation sur les politiques de la jeunesse, dont vous avez la responsabilité.
Pouvez-vous nous présenter les orientations, les modalités et le calendrier de mise en oeuvre de ce plan ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)