Dans ce contexte, le Gouvernement maintient les allégements de cotisations sur les heures supplémentaires, qui coûtent 4,4 milliards d'euros et constituent en réalité une machine infernale à détruire des emplois avec l'argent du contribuable. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Dans ce contexte, le Gouvernement persiste à organiser le plus grand plan social de France en supprimant 30 000 emplois dans la fonction publique et 20 000 emplois dans les hôpitaux.
Dans ce contexte, le Gouvernement persiste à augmenter la durée de cotisations pour les salariés qui auraient pu partir en retraite si vous n'aviez pris votre circulaire du mois d'août 2008.
Ces chiffres marquent l'échec de votre plan de relance qui, en refusant d'augmenter les salaires et les revenus, écarte toute possibilité de relancer la consommation, principal moteur de la croissance.
Les Français n'ont pas besoin d'un gouvernement qui commente la crise ou qui, comme soeur Anne, guette le retour de la croissance !
Les heures supplémentaires, ce n'est pas la crise, c'est vous. Les suppressions d'emplois dans la fonction publique et dans les hôpitaux, ce n'est pas la crise, c'est vous. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Le travail du dimanche, ce n'est pas la crise, c'est vous. Un plan de relance inefficace, ce n'est pas la crise, c'est vous ! (Applaudissements sur les mêmes bancs.)
Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous réellement prendre conscience de l'ampleur de la crise et de la nécessité de changer de politique ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)