Monsieur le ministre des affaires étrangères et européennes, la France entretient depuis longtemps des relations suivies avec le Tchad. Plus de 1 500 de nos compatriotes y résident, prennent leur part dans le développement du pays, aident les populations et honorent les contrats que nous y avons passés. Ils forment, avec deux millions de nos concitoyens, ces familles françaises qui, hors de France, font rayonner notre pays.
Au Tchad, nos compatriotes sont aujourd'hui en danger. Des combats très durs ont eu lieu entre l'armée tchadienne et les rebelles au coeur de N'Djamena. Les forces françaises présentes sur place accomplissent pour la sécurité des expatriés une action exemplaire, très souvent héroïque. Tous sur ces bancs nous pouvons leur rendre hommage, saluer le dévouement et le professionnalisme de nos soldats pour mettre à l'abri ces familles en danger. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et sur plusieurs bancs du groupe Nouveau Centre.)
Pouvez-vous indiquer monsieur le ministre, quelle est la situation de nos compatriotes à N'Djamena et dans le reste du pays ? Comment se déroulent les opérations d'évacuation de nos compatriotes et des expatriés étrangers ? Enfin, quelles mesures avez-vous prises pour que ces familles se sentent accueillies en métropole après le traumatisme qu'elles viennent de subir ?