Monsieur le député Francis Vercamer, vous l'avez dit, qu'elles se déroulent à domicile ou en établissement, qu'elles se manifestent sous forme de violence physique, de négligence grave ou de spoliation financière, quelle que soit leur forme, les maltraitances faites à des personnes déjà fragiles parce qu'elles sont âgées ou handicapées sont inacceptables.
Pourtant, la maltraitance ne doit pas être une fatalité. Alors que 36 départements, comme vous l'avez dit, n'étaient pas encore couverts, on comptait déjà 13 600 appels de détresse reçus par des plates-formes d'appel en 2006.
Aujourd'hui, nous proposons pour tous ceux qui sont concernés – victimes, parents, travailleurs sociaux, simples témoins – un numéro national unique d'appel à quatre chiffres : le 3977, qui remplacera deux numéros à dix chiffres qui étaient trop peu connus.
Mesdames, messieurs les députés, je vous annonce que ce numéro est opérationnel depuis ce matin.
Il s'agit là d'une main tendue en direction de ceux qui sont victimes d'un manquement grave à leur dignité,…