Cet amendement, accepté par la commission, vise à ce que l'audiovisuel extérieur français ait aussi pour mission de traiter de l'actualité européenne.
Je voudrais faire une remarque préliminaire sur les conditions d'interpellation de M. Vittorio de Filippis, qui ont fait débat cet après-midi. Au récit des conditions de cette interrogation, l'émotion des centristes a été forte. J'entends bien le raisonnement de M. le président Copé : il y a une instruction. Mais celle-ci doit être rapide, et s'il y a eu faute – ce qui est probable, notamment de la part du juge –, il n'y a aucune honte à la condamner.
L'opposition a choisi une stratégie d'obstruction. Elle est libre de le faire, dans le cadre du Règlement, et il nous faut l'accepter. En tant que vétéran des débats sur GDF-Suez – 56 000 amendements avaient été déposés, et l'obstruction a duré trois semaines –, je voudrais rassurer mes collègues : il y a une alchimie de l'obstruction ; ça coince, et puis, à un moment ça ne coince plus. La trêve de Noël nous aidera peut-être ; il suffit de saisir le moment.