Sans vouloir faire offense au président de la commission spéciale, je veux lui dire qu'il ne manque pas d'oxygène lorsqu'il prétend que nous risquons de déstabiliser le service public en prenant notre temps pour discuter d'un sujet abordé de façon totalement improvisée par le Président de la République et sa majorité ! (Interruptions sur les bancs du groupe UMP.)
Si déstabilisation il y a, c'est du fait de la majorité et de la décision prise par le Président de la République, qui n'a fait que fragiliser davantage un service public qui n'avait pas besoin de cela. Pour notre part, nous essayons d'alerter notre assemblée et, au-delà, l'opinion publique, sur certains dangers.
M. Copé est intervenu tout à l'heure pour souligner, en affichant une grande lassitude, qu'il fallait tenir compte du « contexte ». Mais comme Didier Mathus l'a très justement démontré, ce contexte est celui d'une très forte pression exercée sur les journalistes et sur la presse en général !