Heureusement, monsieur Mamère, que je suis plus indulgent avec vos propos que vous ne l'êtes avec les nôtres !
Nous avons débattu, disais-je, une trentaine d'heures, et nous avons encore 727 amendements à examiner, ce qui fait beaucoup. Je me permets d'apporter ces précisions aussi bien à nos collègues de l'opposition qu'à ceux de la majorité. À ces derniers, je tiens à dire que je suis très impressionné par leur patience et par leur capacité d'écoute. Il ne faut pas craindre de prendre notre mal en patience. Chacun l'a bien compris, s'il arrive à nos collègues de l'opposition de consacrer de temps en temps un peu de leur énergie à parler des amendements en cours, ils en consacrent l'essentiel à parler d'autre chose. Comme nous sommes les uns et les autres bien rompus à la technique parlementaire, nous avons tous bien compris qu'il s'agissait d'une pratique assez classique – il nous est arrivé nous-mêmes de l'utiliser en d'autres temps, et je le regrette. C'est pourquoi l'idée de modifier notre règlement n'est pas forcément mauvaise.