On ne peut être plus précis ni plus exact. Pourquoi voudriez-vous qu'en nous fondant sur les prévisions de quelques économistes – qui rectifient eux-mêmes sans arrêt leurs propres prévisions – nous changions notre estimation par rapport à celle donnée ici-même, la semaine dernière, lors de la discussion du projet de loi de finances ? En quoi la prévision de la semaine dernière serait-elle moins précise ou moins exacte que celle d'aujourd'hui ? Nul ne le sait, nous attendrons donc calmement les prévisions officielles et nous nous adapterons.
À supposer que les prévisions de croissance, et dès lors les recettes, soient inférieures aux précisions – oublions par souci de simplification l'hypothèse opposée (Sourires) – alors nous ne chercherons pas à compenser ces pertes par une augmentation des cotisations : nous l'avons dit, nous le ferons ; tout cela est très normé. M. Yves Bur l'a bien noté dans sa très complète intervention. Cela n'a rien d'irréaliste…