Mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, puisque nous sommes à la fin de la discussion générale, je voudrais résumer en quelques mots les propos très fermes qui ont été tenus par les députés socialistes sur la situation dramatique de l'assurance maladie.
En matière de politique de santé et de gestion des comptes de l'assurance maladie, votre majorité alterne depuis 2002 les grands projets déclamatoires et sans lendemain – la palme revenant sans conteste à MM. Douste-Blazy et Bertrand – et, entre deux déclarations, des budgets de transition, comme celui pour 2009, qui, loin d'apporter des solutions, aggravent le déficit et l'endettement des comptes sociaux. Nous pourrions céder au fatalisme comme nombre de députés de la majorité succombent à la résignation devant l'état de ces comptes…