Toujours la même ritournelle, me dites-vous ? Quoi d'étonnant, puisque vous persistez, sans tenir compte, d'ailleurs, des propos du Président de la République. Je ne sais qui ment, de lui ou de vous, ou s'il s'agit d'un double jeu ; quoi qu'il en soit, le décalage est patent entre ce qu'il déclare dans les médias et la manière dont vous agissez.
Il faudrait donc que le montant minimum de l'ACATA soit au moins égal au SMIC, ce qui serait une mesure de justice pour les victimes. Mais la seule réforme que comporte votre texte est celle du financement de cette allocation.
Autant dire qu'on cherche à noyer le poisson et à tout faire pour ne plus parler de l'amiante, ne plus dénoncer les responsables. D'année en année, on repousse le grand procès pénal que justifie un tel drame, car il inspire les plus grandes craintes. Il risque de n'avoir jamais lieu, ce qui est inacceptable.
Je profite enfin de la présence, certes sympathique, de Mme Bachelot, pour revenir sur les franchises médicales auxquelles ont été assujetties les victimes de l'amiante, au nom, disiez-vous l'an dernier, madame la ministre, du principe de responsabilité.