Mme Dalloz a la mémoire courte. N'a-t-elle pas participé à nos débats sur le projet de loi portant modernisation du marché du travail, qui transcrivait notamment la partie législative du fameux accord national interprofessionnel du 11 janvier dernier ? Nous avions été nombreux à rappeler qu'il transcrivait plus vigoureusement et ardemment la partie relative à la flexibilité que celle relative à la sécurité. Les propos que nous avions tenus alors sont différents de ceux que le secrétaire d'État a prétendu ce matin que nous aurions tenus.
Mme Dalloz s'attribue la paternité de la formule selon laquelle le contrat à durée indéterminée est la forme normale et générale du travail de travail. Or il serait bon qu'elle se souvienne que, si cette formule complète a été rétablie, c'est grâce à nos amendements, le texte initial du Gouvernement indiquant seulement que le contrat à durée indéterminée est la forme normale du contrat de travail.