L'existence d'un organisme centralisateur et coordonnateur est une très bonne chose mais son bon fonctionnement dépend de sa capacité à couvrir l'ensemble des intervenants. Or, il me semble que les instances consultatives ont été oubliées – je pense en particulier au Conseil d'orientation pour l'emploi. Créé en 2005, par décret, il est chargé de mener une action de prospective sur le marché de l'emploi et de formuler des propositions. Certaines de ses missions sont clairement redondantes avec celles du Conseil national de l'emploi et la meilleure solution serait sans doute de fusionner ces deux organismes. Il faut savoir en effet que le Conseil d'orientation pour l'emploi coûte 810 000 euros par an, pour une activité assez limitée même si elle est de qualité : trois rapports, trois avis, un colloque.
Notre amendement, monsieur le secrétaire d'État, est un appel à la rationalisation. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)