Je suis assez surpris que la diminution des gains des joueurs soit avancée comme argument. Vous savez, je crois que le jeu n'est pas quelque chose de très recommandable, même si, en l'occurrence, les recettes profitent au monde sportif. Et si les gains des joueurs étaient amputés de 600 000 euros, je n'y verrais pas, pour ma part, un inconvénient majeur.
Monsieur le ministre, je tiens à souligner que les crédits du CNDS ne progressent pas cette année. Si l'on retire le PNDS, il y a une augmentation de 3 millions, puisque l'on passe de 203 à 206 millions. Ce n'est pas beaucoup. L'amendement de notre collègue Nayrou devrait nous conduire à dépasser les clivages entre les diverses sensibilités politiques. En tout cas, il ne me gêne pas du tout. Il va dans l'intérêt de la promotion du sport.
On fait de grands discours, mais quand il s'agit de faire la promotion du sport, les actes ne suivent pas. Cela fait vingt ans que je suis élu, et j'entends toujours la même chose, quel que soit le gouvernement et quels que soient les ministres concernés.
(L'amendement n° 74 n'est pas adopté.)