Souvenons-nous : hier en France les caisses étaient vides ; elles étaient vides pour réduire le déficit du système de protection sociale et éviter le racket d'un milliard d'euros des mutuelles ; elles étaient vides pour l'hôpital public ; vides pour le pouvoir d'achat des Français ; vides pour l'emploi ; vides le logement. Elles étaient vides, vides, vides !
Et puis miracle : les voilà pleines pour sauver les banques (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) dont les dirigeants, gorgés de stocks options, de golden hello, de parachutes dorés et de retraites chapeaux, ont spéculé follement et spolié leurs clients.