Il m'était rarement arrivé de me trouver à ce point en adéquation avec M. Cochet, mais cette fois ci, je serai plus proche de l'amendement de la commission car je constate que, sur le terrain, on ne fait plus rien. Ou bien c'est le projet qui n'est pas autorité, ou bien ce sont les citoyens eux-mêmes qui n'en veulent pas… Il n'est que de regarder ce qui se passe avec la ligne ferroviaire Lyon-Turin que tout le monde appelle pourtant de ses voeux. Bien qu'étant presque financée, elle ne peut pas être réalisée parce que le désordre et la panique règnent dans la vallée d'Aoste, comme jadis dans la vallée d'Aspe.
Ce n'est pas vers une législation encore plus corsetée qu'il faut aller, mais plutôt vers le dialogue. Il est temps de réapprendre à parler, à expliquer les choses par l'intermédiaire de « facilitateurs » qui auraient justement pour mission de faciliter la discussion, car on se rend compte que tout projet d'autoroute ou de TGV est devenu impossible. Je préfère les facilitateurs à des « facilitateurs » que pour des textes qui sont tranchés dans le vif.