Dont acte, madame la secrétaire d'État. En tout état de cause, les deux crises sont liées et les dégâts dont on accuse le socialisme réel ne doivent pas masquer ceux, bien réels, qu'a provoqués le libéralisme actuel. Si 98 % des accidents climatiques ont lieu dans des pays pauvres, c'est bien parce que les pays riches ont souvent érigé des barrières pour se protéger des catastrophes. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.)
Quant au bois, madame la secrétaire d'État, nous étions ensemble au sommet du climat à Bali, dans un pays qui en exporte des quantités très importantes vers les pays riches, lesquels continuent de payer à très bas prix les salariés des industries forestières. Pour l'instant, ces pays n'ont pas d'autres ressources, mais il nous faut tenter de trouver avec eux des solutions alternatives.