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Intervention de Philippe Tourtelier

Réunion du 9 octobre 2008 à 15h00
Grenelle de l'environnement — Avant l'article 1er, amendement 591

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Tourtelier :

Le capitalisme chinois, par exemple, est pour le moins autoritaire. Confondre capitalisme et marché plus ou moins régulé est vraiment une faute conceptuelle, pour reprendre des termes utilisés ce matin.

En écrivant dans notre amendement que « dans le contexte actuel d'un capitalisme créateur d'inégalités, facteur de crises, et de dégradations des équilibres écologiques, l'action de l'État doit permettre », nous voulons souligner que le capitalisme n'est pas la démocratie, qu'il a un effet dévastateur sur les équilibres écologiques, que le marché doit être régulé et qu'une part doit échapper au marché, ce que l'on appelle les biens publics – l'ONU l'a rappelé récemment –, c'est-à-dire, en France, les services publics, la santé, l'éducation. Tous ces biens doivent échapper au marché. Ensuite, on régule le marché. Il faut imposer des règles de façon que la libre concurrence ne serve pas uniquement à enrichir les actionnaires et à provoquer des inégalités.

Le troisième alinéa rappelle que, dans ce contexte, « la redistribution permanente des ressources et des richesses est nécessaire ». En effet, sans redistribution des richesses, nous n'arriverions pas à tenir les objectifs du Grenelle.

Enfin, le quatrième paragraphe souligne qu'il faut tenir compte des échanges internationaux et européens, parce que cette notion est quelque peu absente du texte.

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