J'ai pris bonne note des raisons exposées par M. Goulard en faveur de l'amendement.
Je le dis d'autant plus aisément que ma circonscription n'est pas concernée par les problèmes urbains : le présent débat nous offre l'occasion de réfléchir à la gestion de l'ANRU. Comme l'ont expliqué mes collègues Rodet et Pupponi, monsieur le ministre, si l'ANRU ne s'engage pas sur les surcoûts des programmes, rien ne sera possible pour les collectivités, notamment celles qui sont le plus en difficulté.
Les quelque 200 millions d'euros supplémentaires prévus par le plan de relance doivent impérativement être fléchés vers les opérations en cours. Faute de quoi il ne s'agirait que d'affichage ! Lesdites opérations, indispensables dans certains quartiers prioritaires, ne pourraient alors se réaliser, tant les collectivités sont étranglées financièrement. Le ministre des comptes publics peut faire pression sur l'ANRU pour qu'elle utilise, malgré les problèmes de trésorerie que cela peut lui poser, tous les crédits prévus au titre des actions déjà engagées, ou envisagées, par les collectivités.
(L'amendement n° 25 rectifié est adopté.)