J'ai bien compris que le FRU était soldé, que l'ANRU récupérait la majeure partie des fonds et l'État un montant plus faible. Néanmoins, je voudrais revenir sur l'ANRU qui affirme assurer le financement des 12 milliards d'euros dédiés au renouvellement urbain. Or, la réalisation de ces 12 milliards d'euros coûtera en réalité 13 ou 14 milliards d'euros, compte tenu du coût des appels d'offre, de l'augmentation du coût de la vie et de l'écart qui existe toujours entre l'évaluation et le coût réel.
Pour le renouvellement urbain à Sarcelles, exemple que je connais bien, nous avons ainsi signé une convention avec l'ANRU pour 220 millions d'euros, alors que le coût réel est de 240 millions. Or l'ANRU refuse de payer le surplus de 10 %, ce qui nous oblige à lui rendre les 220 millions. Cela pose problème dans le contexte de crise du logement et du bâtiment que nous connaissons.