Afin de ne pas limiter mes propos au plan local – mais je suis sûr que M. le rapporteur me pardonnera mon attachement à la Franche-Comté et M. le ministre mon attachement à la montagne – j'insiste sur le fait que ce texte permet aux producteurs d'assumer totalement leur responsabilité par l'élaboration et le respect d'un cahier des charges dans le cadre des organismes de défense et de gestion ; il assure en outre aux consommateurs la transparence et la garantie de sécurité par le contrôle indépendant des organismes de contrôle ou d'inspection. Il ne règle pas, bien sûr – mais ce n'était pas son objet – la question des OGM. Il appartiendra aux producteurs de se déterminer et certaines interprofessions, avant même la mise en place des ODG, ont d'ores et déjà pris position sur ce sujet délicat – je pense notamment au Comté –, sur lequel nous reviendrons.
Pour l'heure, je puis vous assurer, monsieur le ministre, du soutien total du groupe UMP à votre projet de loi, qui n'a d'autre objectif que de garantir la pérennité de nos savoir-faire vitivinicoles et agro-alimentaires dans un monde qui nous inquiète, et je ne comprends pas l'acharnement d'une partie de l'opposition contre ce texte. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)