M. Cochet a brossé un tableau apocalyptique de notre agriculture, ce qu'apprécieront sans doute nos paysans, éleveurs, céréaliers ou viticulteurs, qui sont de plus en plus responsables et sensibles à l'impact environnemental de leur activité.
M. Cochet aurait voulu que le texte soit une nouvelle loi d'orientation agricole, ou, peut-être mieux encore, une loi d'orientation environnementale qui balaie toutes les grandes questions d'écologie, depuis le réchauffement de la planète et la biodiversité jusqu'à la pollution chimique. Là n'est évidemment pas le but d'un texte qui vise précisément, comme l'a bien observé M. le rapporteur, à protéger la qualité de notre alimentation. M. Cochet ne l'a pas compris. Il vient au fond de nous montrer brillamment qu'il faut voter le texte si l'on veut éviter les perspectives dramatiques qu'il a décrites avec tant d'ironie, pour ne pas dire une certaine légèreté.