Madame la ministre de l'intérieur, deux membres de l'organisation indépendantiste basque ETA ont été mis en examen et écroués pour l'assassinat de deux gardes civils espagnols le 1er décembre à Capbreton, dans les Landes.
Je tiens avant tout à saluer la mémoire de ces deux jeunes gardes civils âgés seulement de vingt-trois et vingt-quatre ans, lâchement abattus. Quelques jours plus tard, le couple soupçonné de ce crime a été arrêté en Lozère dans le village de Châteauneuf-de-Randon. Il convient d'en féliciter chaleureusement les services de police et de gendarmerie qui ont fait preuve à la fois d'efficacité et de rapidité dans leur travail d'enquête. C'est un grand succès pour nos forces de l'ordre.
En ma qualité d'élu de la Lozère, je souhaitais plus particulièrement souligner le courage et le sang-froid remarquables manifesté par les gendarmes face à des personnes particulièrement déterminées et solidement armées. L'arrestation à laquelle ont procédé huit gendarmes – quatre hommes et quatre femmes appartenant à trois brigades territoriales du département – a eu lieu sans qu'un coup de feu ait été tiré. Cela illustre toute l'importance de l'implantation cantonale des brigades de gendarmerie en matière de renseignement et de maintien de l'ordre.