Nous souhaitons en effet que la question de la défense européenne soit au coeur de notre présidence parce que – chacun peut s'en rendre compte avec les événements du Darfour ou du Tchad – il y a beaucoup à faire pour rendre plus crédible en ce domaine la politique européenne. Vous le savez, à partir de janvier 2009, la politique étrangère et la sécurité de l'Union seront confiées à un haut représentant : encore faudra-t-il lui donner les moyens d'exercer sa mission.
Pour le reste, le traité de Lisbonne permettra des avancées sur le plan social comme en termes de prises de décision. À vingt-sept pays, le fonctionnement actuel est devenu trop complexe : c'est pourquoi le traité prévoit l'extension de la majorité qualifiée –. (Applaudissements sur divers bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)