Les propos ne sont pas évidemment les mêmes selon que l'on se situe d'un côté ou de l'autre de l'hémicycle. Je reprendrai certains de ceux tenus par la majorité, parce qu'ils me semblent évidemment les plus appropriés à ce texte.
J'ai entendu que ce projet de loi offrirait plus de réactivité, plus de souplesse, qu'il favoriserait les talents et les compétences, permettrait de s'adapter à l'évolution du service public, serait avantageux pour les agents, prendrait en compte l'intérêt des fonctionnaires – celui-ci serait mieux garanti, mieux structuré, mieux adapté –, celui de l'administration, et par voie de conséquence des usagers. Ce projet équilibré ouvrirait les administrations à la modernité. Il permettrait d'avoir des fonctionnaires motivés, mieux formés… Les parlementaires de la majorité qui se sont exprimés ont, je pense, très bien décrit l'intérêt de ce texte.
Évidemment, il n'en est pas de même des orateurs de l'opposition. Je comprends d'ailleurs tout à fait leur amertume tant il est vrai que les agents de la fonction publique ont souvent rêvé que celle-ci, à laquelle ils sont très attachés, soit dépoussiérée et modernisée. Malheureusement pour eux, ce sont des gouvernements de droite qui ont répondu au plus juste à leurs aspirations et à leurs voeux.