..d'une politique de confiance en l'avenir de nos jeunes et de confiance dans les associations qui animent notre pays.
La RGPP nous a simplement conduits à repenser et à recentrer nos dispositifs d'intervention, dans un souci de meilleure efficacité de la dépense publique.
La réduction des crédits du dispositif « Envie d'agir » ne remet aucunement en cause la priorité en faveur des jeunes des quartiers populaires et des zones rurales enclavées.
Autre exemple : notre engagement en faveur des quartiers en difficulté, dans le prolongement de la dynamique impulsée par le plan Espoir banlieues. Près de 3 000 associations bénéficieront d'aides du ministère pour leur action dans les quartiers.
C'est vraiment cette vision d'ensemble, interministérielle de surcroît, qu'il faut avoir pour apprécier l'effort en faveur de la jeunesse et des associations.
Quelques mots enfin sur la traduction bien réelle des travaux de la RGPP. Les résultats sont tangibles.
S'agissant de la réforme des structures, l'administration centrale du ministère sera recentrée sur ses fonctions de stratégie et de pilotage, dans un souci de clarification du portage des rôles avec les services déconcentrés et les opérateurs. Le pilotage stratégique de ces opérateurs se traduira par la mise en place effective de contrats de performance.
En ce qui concerne les moyens d'intervention, le réexamen du droit à l'image collective en est une autre illustration dans ce projet de loi de finances. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)