Je souhaiterais faire référence à l'un de mes auteurs favoris, Alexandre Vialatte qui, si je me souviens bien, dans une de ses chroniques du début des années soixante-dix, évoque la « civilisation des épluchures ». Or, de même qu'un artiste expose actuellement au centre culturel de Villeurbanne des oeuvres réalisées avec des épluchures de carottes et d'aubergines, ce projet de loi expose les éléments de rémunérations annexes ou accessoires qui sont débloqués – l'intéressement ou la participation – sans s'intéresser, si je puis dire, à l'aubergine ou à la carotte et sans se demander qui, au bout du compte, les mangera.