Cela est d'autant plus important que ces entreprises bénéficient peu des possibilités de crédit. Avec la crise majeure que traverse le secteur bancaire, ces crédits, déjà faibles pour le secteur coopératif, ne le seront que davantage. Siphonner le flux de participation dans ces entreprises, c'est compromettre leur capacité d'investissement, de modernisation et de compétitivité. À terme, c'est leur existence même qui se trouvera menacée.
C'est la raison pour laquelle nous sommes nombreux au sein du groupe socialiste, radical et citoyen à avoir déposé des amendements visant à vous faire prendre conscience de la portée de vos décisions, afin que, ultérieurement, vous ne les regrettiez pas amèrement, en constatant, dans vos circonscriptions, la disparition d'entreprises.
La deuxième remarque que je voudrais faire…