La séance de ce matin s'est terminée dans un climat d'extrême tension, auquel je vois principalement deux raisons. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
La première tient au fait que nous avons été empêchés de défendre de nombreux amendements par un abus de procédure. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Ces amendements n'étaient pourtant pas identiques et ils auraient mérités d'être défendus par les députés présents, sachant que, sur les séries de vingt-deux amendements que nous avons déposés, nous n'en défendons généralement que cinq ou six par série.
La seconde raison, c'est que, chaque fois que le président du groupe UMP, M. Copé, est présent, le débat dérape et le climat s'alourdit. Comment s'en étonner au regard des déclarations faites par M. Copé dans la presse ces dernières semaines, pour indiquer que l'opposition serait privée de sa capacité à débattre et ne pourrait plus faire durer les discussions ?