Peut-être cette question ne se posera-t-elle bientôt plus : lorsque nous n'aurons plus d'ours ni de loups, nous n'aurons plus besoin de patous.
Je partage, par ailleurs, l'avis de Mme Vautrin sur la nécessité de l'information. En effet, puisque le patou, dans le cadre de son travail, agressera l'homme s'il s'approche du troupeau, il suffit d'une information ou d'une formation des promeneurs pour que ceux-ci ne s'approchent pas des troupeaux gardés par le patou. Une telle démarche est, certes, très difficile à mettre en place, mais peut-être la mission d'information – qui aura, décidément, beaucoup à faire ! – pourra-t-elle également se pencher sur cette question.
Une dérogation serait en revanche problématique : un patou aurait le droit de tuer quelqu'un sans que son propriétaire soit sanctionné, tandis qu'un autre chien n'en aurait pas le droit ? Cette proposition est d'autant plus étonnante que les sanctions prévues sont énormes.