Ce n'est pas un problème de gauche ou de droite : c'est une question de bon sens.
Les acteurs de la filière vous auraient également dit, madame la ministre, qu'il est très hasardeux d'affirmer que tel type racial est plus responsable d'accidents qu'un autre. De l'avis même du Syndicat national des vétérinaires, une minorité de chiens dits dangereux sont impliqués. L'écrasante majorité des 10 000 morsures recensées en moyenne chaque année – elles sont en réalité beaucoup plus nombreuses – sont le fait de chiens d'autres races que celles réputées dangereuses. Au reste, plus de 90 % des morsures ont lieu dans la sphère familiale.
Il est patent que l'agressivité d'un chien n'est pas une question de race, mais d'éducation.