Madame la ministre, vous me trouvez probablement un peu ironique, un peu désagréable, un peu mordant (Sourires), mais, vous le savez comme moi, un tel sujet mérite une réaction rapide, claire et volontariste des pouvoirs publics !
Je suis maire d'une ville confrontée à ce genre de problèmes, et je peux vous assurer que nos compatriotes attendent autre chose que des missions d'information, des observatoires ou des analyses comportementales, qui n'empêchent pas les accidents liés aux chiens très dangereux, en particulier des drames qui touchent les enfants. La sécurité immédiate de nos concitoyens doit prévaloir sur toute autre considération.
À ce jour, la loi interdit l'acquisition, la cession, l'importation ou l'introduction sur le territoire français des chiens de première catégorie, considérés comme les plus dangereux. Elle rend obligatoire la stérilisation de ceux qui vivent sur le territoire. Le législateur compte donc sur leur extinction progressive.
Nos collègues sénateurs ne partagent visiblement plus cet objectif puisqu'ils ont supprimé le dispositif de l'article 5 qui visait à interdire la détention des chiens de première catégorie nés après le 7 janvier 2000.