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Intervention de François Fillon

Réunion du 28 novembre 2007 à 15h00
Questions au gouvernement — Violences urbaines

François Fillon, Premier ministre :

Monsieur le député, la République, c'est d'abord la confiance dans la justice de son pays. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe Nouveau Centre.) Notre premier devoir, dans cette crise, c'est de faire en sorte que les familles des deux victimes puissent connaître toute la vérité sur les conditions dans lesquelles ce drame s'est produit. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) J'avais eu l'occasion dès lundi de leur promettre que toute la vérité serait faite. Les recevant ce matin, le Président de la République a réitéré cet engagement, et le procureur de la République du Val-d'Oise a décidé l'ouverture d'une instruction judiciaire. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre, ainsi que sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

C'est donc bien la justice indépendante de notre pays qui fera la lumière sur les circonstances de cet accident.

Mais la justice, c'est aussi la sanction de toutes les exactions, contre les biens et contre les personnes. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.) À cet égard, nous avons, avec le ministre de l'intérieur, donné des instructions extrêmement fermes aux forces de l'ordre pour que tous ceux qui ont été coupables d'atteintes physiques contre les forces de l'ordre soient recherchés, arrêtés et traduits devant la justice. (Applaudissements sur les mêmes bancs.) Tirer au fusil à quinze mètres sur les forces de l'ordre n'est pas un acte de casseur : c'est purement et simplement une tentative d'assassinat. (Mêmes mouvements.)

La République, c'est ensuite, monsieur le député, la sécurité. Il n'y a pas de liberté, il n'y a pas de fraternité sans sécurité. C'est la raison pour laquelle, avec le ministre de l'intérieur, nous avons veillé à mettre en place dans le Val-d'Oise les moyens nécessaires pour rétablir le plus vite possible la sécurité. Il y avait hier soir mille fonctionnaires de police et représentants des forces de l'ordre sur le territoire, et on a vu le résultat : une baisse très sensible des violences dans le département du Val-d'Oise.

Eh bien ! nous allons poursuivre cet effort pour assurer la sécurité des habitants de ce département, et en particulier de ceux de Villiers-le-Bel.

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