…mais nous y mettons une condition : il faudrait que nous ayons la garantie que ce comité de suivi ne sera pas un alibi. Le fait qu'un commissaire du Gouvernement, représentant du ministère, siège au conseil d'administration de la structure que vous créez n'est pas du tout une garantie – l'affaire Tapie l'a amplement démontré. Il faut donc que des parlementaires soient présents – pourquoi pas avec des commissaires du Gouvernement –, et qu'ils disposent d'un droit d'avis obligatoire, voire d'un droit de veto. Ainsi, nous serions sûrs que l'intérêt général serait garanti et que l'idéologie libérale, qui nous a conduits à tant de catastrophes, ne l'emporterait pas.
(L'amendement n° 1 n'est pas adopté.)