Je réponds, monsieur le président : vous ne pensez pas que je vais exposer l'autre joue à l'affront et à l'insulte !
Nous voici à l'article clé du texte. M. Myard a développé des arguments intéressants, même s'il n'en tire pas toutes les conséquences puisque, après avoir planté le décor, il votera quand même le texte. Sans génuflexion, certes, mais avec conviction.
Vous avez déclaré à cette tribune, madame la ministre, que vous prendriez des mesures pour réguler et moraliser. Mais cela ne figure nulle part dans votre texte ! Et si vous nous faites légiférer dans l'urgence, vous auriez pu trouver des collaborateurs capables de formuler des propositions. Mais vous ne l'avez pas fait, car vous n'avez aucune intention d'aller jusque là. La preuve : vous avez tenu à souligner que même la société de recapitalisation des banques serait de droit privé, ce qui n'était nullement obligé. Or, si cette société demeure, qu'est-ce qui nous garantit que vous n'en ouvrirez pas le capital, comme vous l'avez fait pour EDF ou Air France ?
Vous êtes une femme active…