La catastrophe est arrivée.
Il appartenait au Gouvernement de faire face, et il a fait face, bousculant au besoin les certitudes des théoriciens de l'économie, qui, ô surprise, ne trouvaient pas la solution dans leurs modèles mathématiques de macroéconomie. Selon moi, la réponse à cette crise réside avant toute chose dans le nécessaire retour des États dans le système financier international.
Votre projet de loi, madame la ministre, est un pas important en ce sens. Il répond en effet à la nécessité de réamorcer le crédit interbancaire, comme je l'avais moi-même demandé. Qu'il me soit permis de vous faire quelques propositions – mais je crois savoir que vous y avez partiellement répondu.
Je souhaite la création d'une agence publique de notation, placée sous l'autorité de la Banque de France, agence qui pourrait essaimer dans tous les États européens et être coordonnée au niveau de l'Union.