Monsieur de Courson, vous vous êtes interrogé sur la couverture des charges d'intérêt de la société de prises de participations de l'État. D'abord, celle-ci n'aura probablement pas à lever 40 milliards d'euros d'un coup, en vertu du même raisonnement que celui appliqué à la levée des 320 milliards d'euros au titre de la garantie. Le montant de 40 milliards a été déterminé sans que des besoins de capitaux propres de cet ordre aient été constatés.
J'en profite pour rappeler que les banques françaises sont bien pourvues en capitaux propres ; leurs ratios sont meilleurs que ceux constatés dans les banques des pays voisins. À cet égard, je voudrais tordre le cou à une idée répandue par certains d'entre vous : les membres de l'Euro-groupe se seraient alignés sur le plan britannique.