Le débat d'hier avait déjà illustré le problème spécifique des transports scolaires, auxquels on ne peut pas appliquer la même logique qu'aux transports en commun. Plusieurs de nos collègues, et Alain Néri en particulier, avaient souligné la difficulté que rencontrerait l'autorité organisatrice pour spécifier les priorités de desserte si elle devait réduire le service. Quels enfants devrait-elle choisir : ceux qui sont en sixième, ceux qui sont en troisième et qui passent leur brevet ou ceux qui habitent le plus loin ? Ces critères sont tous pertinents, mais chacun d'entre eux constituera en soi une inégalité et sera source de contentieux.