Je pense à cette allocataire du RMI, monsieur le président du conseil général du Val-d'Oise, qui, voilà quelques jours, nous a demandé, presque les larmes aux yeux, si l'on pouvait lui garantir que la loi serait votée. Je serai heureux de revenir vers elle pour lui dire que nous allons pouvoir l'appliquer. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. – Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Depuis dix-neuf ans qu'existe le RMI, nous avons été nombreux, quels que soient notre rôle, notre place ou notre étiquette, à dire que le I restait le parent pauvre du dispositif. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) J'ai répété au cours des dernières années que le M n'était plus celui de minimum mais de maximum, et que c'était un drame pour tous ceux qui ne pouvaient plus crever le plafond du RMI. Eh bien, je prends devant vous l'engagement que, lorsque nous reviendrons pour mettre en place la réforme générale, nous n'oublierons jamais le S de solidarité et le A d'activité pour faire un vrai revenu de solidarité active ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)