Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le haut-commissaire, mes chers collègues, les consignes du Président de la République auront donc été scrupuleusement respectées et le Parlement n'aura été invité qu'à ratifier, sans même pouvoir les amender, les promesses du candidat Sarkozy. Ainsi ce paquet fiscal, paquet-cadeau pour les plus riches et colis piégé pour le budget de l'État, va être adopté par une majorité réduite au silence. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)