Vous avez enfin évoqué le financement. Certains ont tenté de mettre mes propos en contradiction avec ceux du Président de la République, qui a déclaré à Toulon : « Et au fur et à mesure qu'un nombre croissant de ceux qui jusqu'à présent étaient piégés par l'assistance sera incité à reprendre un travail, la taxe sur les revenus de l'épargne sera diminuée. » C'est une évidence : si un nombre croissant de personnes reprennent un travail, le montant du fonds en sera diminué d'autant et, par un effet mécanique, celui de la taxe aussi. Cela n'est en rien contradictoire avec le fait que celle-ci sera pérenne.
Vous avez déclaré, monsieur Muzeau, que face à l'exclusion, il n'était « humainement pas possible d'attendre que le marché du travail s'améliore ». Il est humainement moins possible encore d'attendre que les commissions se réunissent à nouveau : il est temps d'agir. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.)