Ces amendements visent à inscrire dans la loi la place du financement d'État dans les politiques menées par le planning familial.
Le dernier alinéa de l'exposé sommaire, qui déplore la baisse des subventions dans ce domaine, n'a plus lieu d'être depuis que le Gouvernement a annoncé qu'il maintiendrait son effort en 2009. En revanche, nous n'avons aucune perspective de long terme sur le maintien du financement d'État pour les actions d'écoute, de conseil, d'aide à la contraception ou d'éducation à la sexualité menées par le planning familial.
On sait que celui-ci s'adresse notamment aux familles les plus en difficulté ou les plus fragiles. La garantie d'un financement de l'État dans la durée serait une manière de reconnaître l'importance de la sensibilisation, de l'éducation et de la prévention destinées à ces publics. En reconnaissant son rôle auprès du planning familial, l'État conforterait ces actions.