Sans tomber dans le jeunisme ou le féminisme, il suffit de nous regarder, ce soir, pour voir que nous ne sommes pas représentatifs. Mais nous savons, par notre expérience de terrain dans nos circonscriptions, que des jeunes, des femmes et des hommes de toutes origines, de toutes classes sociales, sont prêts et présents non pour faire carrière mais pour se mettre au service de leurs concitoyens pendant un, deux ou trois mandats. Ces forces sont encore vives. Libre à nous de les laisser intégrer un processus politique plus large !
Il est vrai que cette question du cumul et de la durée des mandats ne peut devenir effective sans une véritable réflexion sur le statut de l'élu. Ces deux principes sont, de fait, complémentaires. Il faudrait offrir les possibilités d'une réinsertion dans le tissu professionnel une fois le mandat achevé. Mais, là encore, pas une ligne ne fait référence à un principe pourtant essentiel à l'entrée de nouveaux représentants politiques.