Un parlement faible n'est pas le gage d'un gouvernement fort. Que ce soit dans le domaine du contrôle des politiques publiques, de la gestion des deniers de l'État, des nominations, de la politique étrangère et de défense, je ne vois pas en quoi les prérogatives de l'exécutif seraient affaiblies par une relation plus nourrie et plus équilibrée avec le Parlement. Je crois même exactement le contraire !
De la qualité du travail parlementaire dépend aussi la vitalité et la force de la souveraineté nationale. Je l'ai dit : si vous n'incarnez pas la souveraineté nationale, qui l'incarnera à votre place ?
Dès aujourd'hui, je vois ceux qu'on appelle les « maîtres à penser » les « leaders d'opinion » parfois mieux considérés que vous-mêmes alors qu'ils n'ont ni votre légitimité, ni vos compétences, ni vos responsabilités. Je vois des stars de plateaux de télévision dont la parole est plus entendue que la vôtre !