Il aura fallu, chacun le sait, quarante ans pour y parvenir, après quelques dizaines de réformes avortées, et grâce à une conjoncture exceptionnelle. À l'époque, nous parlions de « fenêtre de tir ». Comme quelques-uns ici, j'ai fait partie, avec Gilles Carrez, de ceux qui ont défendu cette réforme, au sein du groupe RPR, dans l'opposition, quand d'autres disaient qu'il ne fallait pas donner à la majorité le succès que constituerait le vote d'une loi organique.