Il y a deux lignes : celle des anciens et celle des modernes. Entrouvrir la porte pour mieux la claquer au nez de la majorité ne tromperait personne. Il faut, au contraire, que la ligne constructive qu'un certain nombre d'entre vous défendent, parce qu'ils militent depuis bien longtemps pour la revalorisation du rôle du Parlement, l'emporte. Il en va de la modernisation de notre démocratie ! Je ne doute pas que nous serons, les uns et les autres, au rendez-vous de ce texte qui constitue la plus importante modification de nos institutions depuis 1958.