Monsieur Préel, s'agissant de la fonction publique, vous avez raison. Il importe de mieux associer les responsables de la fonction publique hospitalière aux décisions prises par l'État sur la fonction publique dans son ensemble. Vous avez raison de dire qu'elles pèsent sur les comptes d'exploitation du système social sans que celui-ci ait la possibilité de contrôler quoi que ce soit.
Vous savez que je reçois les organisations de fonctionnaires vendredi matin pour parler de l'année 2007. Nous parlerons de la manière la plus ouverte possible. J'ai également invité, c'est une première, des représentants de la fonction publique hospitalière, au même titre que j'ai invité des représentants de la fonction publique territoriale.
Mesdames, messieurs les députés de l'opposition, vous dénoncez un peu systématiquement la dérive des comptes pour 2007. Vous nous dites en somme : « Vous ne tenez pas vos dépenses. » Et quand nous essayons de faire une économie – il s'agit de 70 millions d'euros qui ne peuvent pas être dépensés –, vous vous y opposez. C'est assez difficile à comprendre.