Ce problème relève en effet de notre conception de la santé. Il faudrait un jour avoir le courage d'affronter la question, non en se retournant contre les assurés, contre les malades, mais en travaillant avec l'ensemble de la chaîne de la santé – praticiens et médecins y compris – afin de modifier les comportements. Il faudrait notamment que les médecins – et c'est aussi à vous que je m'adresse, chers collègues médecins – osent parfois résister à des demandes qui ne correspondent pas à des besoins de santé.