Nous avons donc besoin de la ministre de la santé, ne serait-ce que pour répondre aux parlementaires qui voient tous les jours, dans leurs départements, des permanences de soins faire l'objet de restrictions de crédits, décidées de manière autoritaire et unilatérale. C'est mon cas, et j'ai, avec les élus de Saône-et-Loire, attaqué un arrêté préfectoral pour violation des règles relatives à la distribution des soins sur les territoires, notamment les territoires ruraux. L'affaire doit être jugée demain devant le tribunal administratif et a fait l'objet d'un article dans La Gazette des Communes. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) La crise est en train de se répandre partout et nous concerne tous ici, quelle que soit notre appartenance !