Malgré cela, nous ne disposons à cette heure d'aucun élément de nature à éclairer les comptes publics, mais devons nous contenter d'un discours plutôt propre à obscurcir notre horizon.
Arrive sur ce l'examen de l'article 5, qui aborde la médecine de la vie quotidienne et les moyens qui lui sont alloués, parmi lesquels le fonds d'aide à la qualité des soins de ville, dont la dotation est diminuée de 70 millions d'euros. Force est alors de constater l'absence criante d'une ministre chargée de nous fournir des explications sur cette évolution à la baisse.
Nous avons déjà demandé sa présence lors d'une précédente suspension de séance, pour obtenir des réponses aux questions posées sur le dossier médical. Le rapporteur pour l'assurance maladie et les accidents du travail, avec un empressement qui lui fait honneur, a voulu se substituer à la ministre, mais c'est un parlementaire comme nous, et ce n'est pas à lui mais au Gouvernement de répondre au Parlement.